UN PEU D'HISTOIRE...


Le projet d'une installation progressive, autofinancée et autogérée par Bruno et Sébastien.



Bruno

 

     Arrivé à la culture par le voyage et la réflexion d'un monde malade, se met au boulot en commençant par gratter la terre autour de lui et semer quelques graines. La constitution d'une « mini » AMAP permettra d'écouler ses légumes la première année à des voisins et amis tout en ne rentrant pas dans le système capitaliste qu'il prêtant réfuter. Refusant catégoriquement toute aide de l'état et tout prêt bancaire, l'entreprise se développe au rythme de l'homme, « pauvre ». Et non des supers machines financées par les supers banques. Un choix. Difficile.

 

     L'agro-écologie et la biodynamie sont les références de toute recherche lié à ce projet. La recherche d'une adaptabilité écologique et humainement digne au monde en devenir, est constante.


 

Sébastien
 


    Après un passage à l'Ecole Hôtelière Internationale de Thonon-les-Bains, il se dirige vers des études supérieures en Animation Sociale et Socioculturelle à l'IUT 2 de Grenoble. De là, après différentes expériences en cuisine (restaurants et collectivités) et en insertion sociale et professionnelle (animateur cuisine pour les personnes âgées, encadrant technique cuisine aux Jardins de Cocagne de Moirans (38), il finit sa formation personnelle à la Ferme de Chalonne afin d'apprendre la boulangerie "à l'ancienne".
    
     Dans la volonté de créer une structure indépendante, écologique et socialement intéressante, il s'associe en 2011 avec Bruno et Jonathan pour donner naissance à la Ferme de Langin.

 

2009

- Création d'une entreprise individuelle de maraîchage sur un mi- temps. L'autre mi-temps servant à financer les investissements nécessaires au premier,

- Recherche de terrains

 

info : le terrain est la seule porte d'entrée dans le monde agricole. Tout est définit par la taille du terrain exploité.

Il faut 1,25 hectares pour être reconnu exploitant agricole en maraîchage -16 ha en polyculture élevage-, sinon, un statut « cotisant solidaire » permet la vente de ses produits mais exclue le paysan « cotisant solidaire » de la sécurité sociale des agriculteurs MSA et des caisses de retraite, chômage...)

Après trois ans, pas ou peu de propositions de terrains, des ventes par la SAFER qui vont à l'agrandissement des exploitants en place, une Commission départementale, les mairies et la DDT qui ne jouent pas leur rôle de « gendarme » des terres nourricières...

 

2011

- Regroupement géographique de 3 personnes autour d'un projet commun qui se définit professionnellement par « La Ferme de Langin ».

- Activités de maraîchage, de petit élevage, de boulange, de transformation de produits de la ferme, et de service traiteur.

- Un organisme, Deux entreprises :

une agricole : Entreprise individuelle du départ,

une artisanale : SARL La Ferme de Langin.
 

2012


     La Ferme de Langin se développe petit à petit. Cependant, plusieurs changements ont lieu cette année :

- Jonathan quitte la ferme en septembre, allant vers d'autres horizons.
- La vente de légumes "bruts" est arrêtée suite à une année de culture catastrophique. Désormais, les légumes seront cultivés pour aller vers une autosuffisance des habitants de la ferme et pour la production de produits transformés (soupes, coulis...).
- La SARL va être arrêtée et remplacée par une entreprise individuelle, plus légère à gérer.


2013 - 2014


     Bruno et Sébastien continuent donc l'aventure ensemble, espérant que la Ferme de Langin puisse s'ancrer pleinement sur le territoire, et leur permettre d'en vivre décemment. Pour cela, les travaucx continuent autant que possible (projets de création d'une serre-élevage afin d'y accueillir les brebis, un petit élevage de poules pondeuses et de canards, création d'une conserverie, finitions dans le fournil, création d'un petit lieu de vente à la Ferme afin de développer les commandes par internet et téléphone.
     Pour la première fois depuis le début de l'aventure, un bail agricole nous est proposé sur une surface de 1,1 ha. Cela va permettre de voir le futur un peu plus loin, le bail ayant une durée de 9 ans renouvelables.
     Des grands besoins financiers amènent Bruno, début 2014, à reprendre un travail parallèle afin de permettre l'investissement dans des bâtis professionnels et d'habitation suffisants. L'organisation est donc modifiée, notamment au niveau des cultures, qui sont limitées, en 2014, aux légumes de conservation (pommes de terre, oignons, courges, choux) et par l'achat d'un tracteur pour les tâches agricoles les plus difficiles.

     Parallèlement, la voiture reste le plus souvent au garage pour le marché grâce à l'utilisation d'un triporteur à assistance électrique et, pour les livraisons des AMAP, depuis l'été 2014, l'utilisation d'un vélo à assistance électrique avec remorque.

 




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